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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #54472 dans eBooks
- Publié le: 2017-04-18
- Sorti le: 2017-04-18
- Format: Ebook Kindle
Description du produit
Reliure toile club . 382 pages .
Commentaires clients
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3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
Le bonheur de Célestine.
Par Gerard Müller
Le journal d’une femme de chambre/Octave MirbeauPublié en 1900, ce roman remarquable d’Octave Mirbeau est le journal intime de Célestine, femme de chambre en Normandie. De ce roman furent tirés divers films dont ceux de Jean Renoir et celui plus proche de Luis Bunuel avec une extraordinaire Jeanne Moreau dans le rôle de Célestine.Après avoir connu des déboires dans la capitale, Célestine trouve une place en Normandie. Elle nous conte le quotidien d’une famille bourgeoise, en toute franchise, avec les contraintes sexuelles à la clé. Monsieur est un homme tranquille, qui a abdiqué toute autorité de maître de maison et toute dignité d’homme au profit de sa femme. Mais ses regards vers Célestine en disent long ! Il est vrai que Monsieur et Madame ne sont plus rien l’un pour l’autre. Madame dirige tout, règle tout, organise tout, administre tout.Octave Mirbeau se livre dans un style élégant, fluide et raffiné à une violente satire des mœurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque, en mettant en relief cet antisémitisme latent et ce nationalisme qui prévalaient alors. L’affaire Dreyfus est dans tous les esprits.Célestine est une fine et intelligente observatrice qui adore servir à table, car c’est là que l’on surprend ses maîtres dans toute leur saleté et dans toute la bassesse de leur nature intime.Mais elle connaît des moments de mélancolie et la solitude lui pèse parfois et elle écrit dans son journal :« La solitude, ce n’est pas de vivre seule, c’est de vivre chez les autres, chez des gens qui ne s’intéressent pas à vous, pour qui vous comptez moins qu’un chien, gavé de pâtée, ou qu’une fleur soignée comme un enfant de riche…des gens dont vous n’avez que les défroques inutiles ou les restes gâtés. »Cette solitude est autant morale que physique : « Des désirs me persécutaient et faute de les pouvoir satisfaire comme j’eusse voulu, me livraient avec une frénésie sauvage à l’abêtissante, à la morne obsession de mes propres caresses. »Célestine n’est pas insensible à la poésie et écrit :« Ce qu’il ya de sublime dans les vers, c’est qu’il n’est point besoin d’être savant pour les comprendre et pour les aimer…au contraire…Les savants ne les comprennent pas et la plupart du temps, ils les méprisent…Pour aimer les vers, il suffit d’avoir une âme…une petite âme toute nue, comme une fleur… »Les rencontres que fait Célestine, jeune fille naïve et innocente, dans les premiers temps, ne lui laisse pas souvent de beaux souvenirs :« Rien ne m’était pénible comme de voir que je n’eusse pas laissé la moindre trace d’affection, pas la plus petite tendresse dans le cœur de cet homme, bien que je me pliasse à tous les caprices de sa luxure, que j’acceptasse à l’avance, que je devançasse même toutes ses fantaisies…Et Dieu sait s’il en avait d’extraordinaires, Dieu sait qu’il en avait d’effrayantes ! Ce qu’il était corrompu, ce morveux ! Pire qu’un vieux, plus inventif et plus féroce dans la débauche qu’un sénile impuissant ou un prêtre satanique. »Un beau jour, le destin sourit à la sympathique Célestine et bien qu’elle affirmât souvent que d’être domestique, on a ça dans le sang, elle sut renoncer sans regret au spectacle du luxe bourgeois pour vivre une belle aventure, avec l’amour, le vrai, en offrande.Un roman passionnant très bien écrit, en toute simplicité.
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Une immersion dans le siècle précédent
Par Delebecque
J'ai adoré le style, l'écriture, les narrations, le vocabulaire, un livre super bien écrit, un français impeccable comme on aimerait en retrouver de nos jours.C'est un classique à découvrir ou à redécouvrir, le parcours de cette jeune femme au service de la bourgeoisie du 19ème siècle, on avale les pages et les chapitres avec plaisir et impatience.
46 internautes sur 48 ont trouvé ce commentaire utile.
La "sale époque" ?
Par Solvent
Aujourd'hui, Octave Mirbeau est un auteur très peu lu, et par ailleurs très peu connu... ce qui semble injuste à la lecture de ce roman paru alors que le monde basculait du XIXème au XXème siècle, en cette année 1900.L'ouvrage prend la forme d'un journal écrit par une femme de chambre plutôt jeune, nommée Célestine, qui prend fonction en province, dans un lieu nommé Le Prieuré. Elle s'attache à dépeindre son quotidien, les mœurs des autres domestiques, celles de ses maîtres... avec un regard caustique et désabusé : les uns sont menteurs, hypocrites, voleurs ; les autres considèrent les premiers comme des esclaves, les traitent moins bien que leurs animaux de compagnie. Mais ce qu'on retient encore davantage, c'est le terrible dévergondage de tout ce beau monde. Dépravés, sadiques, adultères, adeptes de la luxure ; tels sont les mots qui pourraient le mieux qualifier les personnages de ce roman, jusques et y compris la narratrice. L'histoire ne se résume pas complètement à cela. Le récit se découpe en effet en chapitres de trois types différents : la vie quotidienne au Prieuré, les souvenirs de Célestine sur ses expériences passées en tant que femme de chambre, et enfin une intrigue sur le meurtre d'une fille de la région, qui est l'occasion pour la jeune femme d'indiquer ses soupçons - et de fantasmer - sur celui qu'elle pense être le coupable."Le journal d'une femme de chambre" n'est pas un roman qui se laisse facilement résumer, ainsi qu'on s'en sera probablement rendu compte en me lisant. Mais ce n'est pas un problème pour qui le lira, car le style littéraire est excellent, que ce soit pour la narration ou les dialogues. On se laisse également porter par ce que nous raconte Célestine, même lorsqu'il ne s'agit que d'anecdotes ; il y a cependant, il faut bien l'avouer, quelques longueurs par moments.Au-delà du plaisir et de l'intérêt littéraires, on peut lire "Le journal", comme beaucoup d'autres œuvres de fiction, pour ce qu'il nous enseigne sur l'époque dans laquelle vivaient et l'écrivain, et son héroïne. Ceci est d'autant plus vrai que Mirbeau était journaliste et critique, c'est-à-dire observateur de la société française. Il a d'ailleurs, selon un procédé courant, tenté de se faire passer pour le découvreur de ce journal, plutôt que comme son auteur. Ainsi, son roman prétend en partie décrire et dénoncer les pratiques de ses contemporains, ainsi que "l'humeur" de ce temps - d'où les références à l'affaire Dreyfus par exemple. Ainsi, on peut pèle-mêle comprendre que selon Mirbeau, les maîtres sont tous pervertis, d'autant plus s'ils sont de richesse récente (car rien n'est pire qu'un parvenu, visiblement : la bourgeoisie décrite s'est chaque fois enrichie par des manœuvres suspectes) ; leurs domestiques, traités tantôt comme de la marchandise, tantôt comme des esclaves, sont eux aussi pervertis par ce mode de vie dégradant, et par leur contact avec leurs maîtres : les voilà hypocrites et insolents. Lorsque l'un d'eux paraît dévoué et juste, comme Joseph, il ne faut rien en croire : tous rêvent de s'émanciper, quittes à s'avilir. Quant à la province, elle n'est qu'une triste parodie de la vie parisienne ; et les gens qui se montrent pieux ne le sont pas tant que ça, les riches sont radins, les enrichis veulent des domestiques pour paraître plus riches encore, les femmes pauvres sont battues, et finissent prostituées ou femmes de chambre. Bref, c'est à se demander pourquoi ces années sont aujourd'hui connues sous le nom de "Belle époque" !Il y a une raison à cela. Mirbeau est en effet exagérément pessimiste, car il écrit un roman qu'on dira "engagé". Soucieux de dépeindre tout ce qui ne va pas dans son époque, il ne parle pas des progrès techniques, scientifiques, de l'hygiène, de la générosité qui a pu exister, etc. ; tout ce qu'il a écrit possède probablement un fond de vérité, mais cela ne suffit pas à dépeindre les années 1890-1900. Le portrait est très noir parce qu'il a été voulu comme tel ; on doit garder cela à l'esprit en lisant (de toute façon, je ne suis pas certain que quelqu'un puisse se dire qu'il n'y avait rien de positif à un moment de l'Histoire).Ceci étant dit, parlons maintenant de l'édition Folio. Elle est quelconque, en dehors des notes de fin de volume. Pas de dossier pour aller plus loin. Dommage...Je recommande donc la lecture de ce livre très bien écrit, et qui nous plonge dans la misère, dans les caniveaux, dans les plus grands défauts humains, dans ce que la société peut engendrer de pire en lui conservant sa caution. Il vous ravira, pour peu que vous acceptiez toute cette noirceur.
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